Parler de la similitude entre la cause des noirs et la cause des femmes peut paraître surprenant à première vue. Les femmes ne sont pas une race de l'espèce humaine et il existe des individus femelles chez les noirs qui elles aussi souffrent de discrimination. Mais noir n'est pas non plus une race en soit quand on prend en compte la diversité du genre humain.
Pourtant c’est de cette façon que les autres nous ont compris, indépendamment de la logique ou de la vérité scientifique. La haine et le mépris nous réunissent sous la même bannière des gens les plus détestes à travers les âges.
Nous partageons la même condition de soumis, d‘esclave, de marchandise. Aucun groupe (à part peut être les Juifs) n'a jamais été autant critiqué et salit que les noirs et les femmes.
Le propos ici n'est pas de hiérarchiser la souffrance, cela n'aurait aucun sens mais de pointer les similitudes et de constater que la bêtise prend sa source au même endroit:
Le propos ici n'est pas de hiérarchiser la souffrance, cela n'aurait aucun sens mais de pointer les similitudes et de constater que la bêtise prend sa source au même endroit:
-Les noirs et les femmes ont été maudits par la bible, les femmes portent en elles la faute originelle d'Ève, les noirs sont les descendants de Cham.
-L'existence d'une âme chez la femme a été le sujet d'une controverse comme chez le noir.
-On nous a comparé à des animaux limités par ses instincts charnels
-Nous avons été les victimes d'une traite, considérés comme de la marchandise, nous avons été vendus et soumis.
-Le noir comme la femme a été réduit à l'esclavage et consigné aux basses besognes.
-Nous avons fait l'objet de lois réglementant nos conditions.
-Nous avons été mis à l'écart du savoir, de la culture et de la politique.
-On a justifié notre condition par des tares physiques.
-Il aura fallu attendre le XXème siècle pour voir nos droits rétablis
-Encore aujourd'hui, la question des femmes ou des noirs est sujet à des querelles; on essaye de nous faire croire que nos anciennes conditions ne pèsent plus sur nos épaules.
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