mardi 19 février 2008

Dommage Collatéral

Avant l'émancipation de la femme, chaque homme, quelque soit sa beauté, son humour, son intelligence ou sa condition sociale avait la certitude de pouvoir se marier s'il le désirait, de fonder sa famille mais surtout de se garantir une vie sexuelle plus au moins épanouie ou plus généralement de s'en assurer une certaine régularité.
La femme n'ayant pas le droit de travailler ou de subvenir elle même à ses propres besoins était obligée de consentir à un mariage. C'était son destin, s'occuper du foyer, des enfants et satisfaire en tout point son mari.
Notre subordination étaient leur promesse d'un équilibre dans ce domaine là.

Aujourd'hui, le sexe est un marché comme un autre, avec ses vainqueurs: les beaux, les riches (c’est regrettable mais c’est ainsi) ou ceux qui ont du prestige (de l'uniforme, d'être passé à la télévision, de faire attention aux autres, d'avoir écrit un livre, d'avoir reçu un prix Nobel, d'être président de la république etc...) et ses vaincus: le laid pauvre (ou pas assez riche) égocentrique ou malveillant.

L'Émancipation nous a entrouvert la porte du salut et la referme progressivement au nez de ceux qui se croient encore le centre du monde et qui persistent à voir chez la femme un moyen de se soulager, un consommable au même titre qu’une belle voiture ou le nouvel I-phone.
Certains hommes pouvaient ricaner en voyant les femmes brûler leur soutien-gorge, ils n'ont pas pris la mesure de ce qui allait changer pour eux. L'obligation de plaire, avec c’est vrai son lot d’injustices (l’ascendance de l'argent sur une population féminine toujours aussi pauvre), mais surtout de faire un pas vers le monde esthétisé de la femme et celui tout à fait charmant de l'amour.

Qui en souffre le plus? Qui en est devenu amer au point de considérer le féminisme comme la plus grande saloperie de notre histoire? Alain Soral et ses amis du front national, Éric Zemmour qui lui parle carrément de castration des hommes par les femmes, et tous ses semblables si bien décrit dans les livres de Michel Houellebecq (lire Extension du domaine de la lutte).

Personne ne les regrettera. A nous maintenant de faire en sorte qu’on ne demande plus à la femme de correspondre en tout point aux critères de beauté et de ne plus rechercher chez l’homme sa capacité (financière ou sociale) à nous protéger.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Beauté et richesses s'en vont parfois comme le beau temps .
Pourquoi,l'homme n'aurait pas lui aussi le droit a la castration ?
andre

Anonyme a dit…

Voila justement que je pensais ce jour a l'uniforme que porte généralement les gens pour plaire surement ?
Mes pensées allaient vèrs les femmes surtout.Que de "manequins stadardisés"n'ais pas vu de loin m'intriguer .............Mais me disais je, une fois l'uniforme enlevé que rèstera t'il de ces femmes charmantes ? ;-)
De Sortilège.

Anonyme a dit…

Ne voit'on pas peut etre ,entre F et H un dualisme antinaturel,ésclavagiste ?
Cèrte entre les animaux libre ce combat semble surement moins important,mais il existe aussi, il me semble ?
N'est ce pas la pèrpétuation du besoin de propriété ou de sécurité qui oblige les opposants a briser les advèrsaires génants ?
Exscision des filles dont les nababes dominants ,n'ont rien a faire pour leurs jouissances ?
Mais aussi en retour,la castration des hommes méprisants et dangereux ?
Le fric aujourd'hui jou le role de symbole adouci de puissance et de domination,mais ,il ne pèrd pas comlètement sa teneur criminelle ?A