Alain Soral, pour son merveilleux ouvrage "Sociologie du Dragueur".
Il a beaucoup réfléchit sur la femme, il l'a connaît bien (il en a dragué des tas et a conclu avec plus de sept cents, c'est lui qui le dit...) Il sait donc comment "ça" fonctionne et c'est en expert qu'il nous parle.
L'idée de base du livre qui voulait expliquer ou du moins analyser les comportements et les activités du dragueur était pourtant bienvenue. Oui! on voulait comprendre ce qui pousse un individu à arpenter les rues, toujours en quête d'une femme, on ne voulait pas supposer que seul le mépris, la matraquage publicitaire, l'irrespect ou la nécessité les y poussent!
Mais de l' analyse on passe très vite à un manuel technique à l'usage des novices avec en prime les conseils du maître. Pour l'aider à mieux comprendre ce qu'est une femme et ne pas se laisser avoir par la vision altérée des poètes, (qui n'en n'ont jamais baisé et donc qui ne peuvent pas la connaître) il la divise en plusieurs profils: la jeune fille, la pétasse, la femme de trente ans, la bourgeoise, la bonniche, la folle (mystique et salope), la mère, la dragueuse, l'intellectuelle flippée et autres féministes et le met en garde sur la possibilité qu'une femme passe d'une catégorie à une autre.
Ses considérations sur le viol comme "délicate question" pour le dragueur sont consternantes, p113 à 115: " le danger et l'ambiguïté du viol tiennent d'abord à la spécificité du désir féminin. (...) Si rétrospectivement on est sûr qu'il y a eu viol quand la femme dit "non" jusqu'au bout, dans certaines situations ambiguës il n'est pas toujours évident de déterminer le moment où le "non" proféré par l'être du peut être cesse d'être un "oui" qui joue à se faire prier. (...) Quand au dragueur dont la pratique multiplie les situations à risques, disons que le viol constitue pour lui un défaut de maîtrise dont il se prémunie par la technique. une faute qui est plutôt le fait des amateurs et des normaux (les fameux cons du samedi soir); sans oublier les malheureux dont le manque est trop fort pour qu'ils puissent répondre par le mensonge de la drague ou le mensonge de la séduction."
Une femme violée est une femme à qui on n'a pas su faire dire le oui magique et ceux qui n'y arrive pas sont des "malheureux". La possibilité d'un viol comme apprentissage nécessaire à la maîtrise d'une technique, je ne pensais pas le lire un jour.
Alain Soral ne s'arrête pas là, il nous parle de la nature profonde de la femme qui est condamnée à se faire baiser. Quand elle ne l'accepte pas, elle va contre sa nature et devient féministe et/ou homosexuelle. A ce titre il considère l'homosexualité et le féminisme comme des maladies.
Il nous explique également pourquoi la femme est inapte (en raison de ce qu'elle est par son corps et son esprit) à cette activité hautement virile qu'est la pensée. Il se justifie par une analyse très personnelle de l'histoire qui n'a connu aucun talent féminin, une régurgitation de l'oedipe de Freud et tire ses exemples des magazines féminins.
Un recueil d'âneries dont je ne pointerai pas toutes les inepties mais qui lui vaut
incontestablement le titre de misogyne du mois de février 2008
3 commentaires:
Le pauvre, crois-tu qu'il souffre? ça doit faire mal à la tête d'être aussi C*N!
Malheureusement, ce n'est pas mortel...!!!...
Je ne me sens pas assez remonté aujourd'hui pour casser du savent suffisant,mais ça viendra comme d'hab :-)
andre
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