Voici des chiffres un peu vieux puisqu'ils datent de 1996 (mais je n'en ai pas trouvé de plus récent) sur le nombre de plaintes pour viol dans notre si beau pays:
Selon les statistiques du ministère de l'intérieur sur 7191 plaintes pour viol, il y a eu 1238 condamnations, soit 17,2%. Ce qui veut dire que 83,8 % des plaintes n'ont pas été suivies de condamnation.
Dans 83,8% des cas, le ou les agresseur(s) s'en sont sortis sans avoir à répondre de leurs actes.
Bien sur on peut considérer que sur ces 7191 plaintes, certaines ne devaient pas être justifiées, mais 83,8% me semble un chiffre assez irréel pour que cette explication suffise.
Si on prend en compte que seul 1 viol sur 4 fait l'objet d'une plainte (selon les actes des Assisses nationales contre les violences envers les femmes, 2001), on arrive à peine à prendre la mesure du nombre d'agresseurs qui s'en sortent, sans se soucier de leur crime, libre et confiant.
Quand j'ai voulu porter plainte pour harcèlement, menaces de mort et agression physique légère contre mon ex, le policier m'a gentiment confié qu'il valait mieux renoncer, que la plainte serait sûrement classée sans suite (ce qui a d'ailleurs été le cas) ou n'aboutirait pas à un condamnation et que cela risquerait de donner à mon psychopathe d'ex un sentiment d'impunité qui ne pourrait que l'encourager à recommencer.
Selon lui, mieux valait le menacer de porter plainte mais de ne pas le faire vraiment, car il n'y a rien de plus encourageant qu'une plainte qui ne sert à rien. Si la justice ne peut rien faire pour toi, autant ne pas faire appel à elle.
J'avais néanmoins les moyens de prouver mes dires (sms, témoins auxquels il faut ajouter les antécédents du psychopathe en question) je ne me suis pas présentée avec ma seule parole.
Pour que la justice se bouge m'a t-il dit, il faut que l'affaire soit grave (comme mourir dans d'affreuses souffrances ou être assez riche pour se payer un bon avocat). Autant dire que mes anciennes histoires de "fesses" (dixit le policier) n'étaient pas assez importante pour motiver le procureur de la république à poursuivre mon agresseur.
Si on considère les paroles de ce policier et les chiffres du ministère de l'intérieur, il faut croire que cela doit souvent être le cas pour les affaires de viols (sans parler des "simples" agressions sexuelles). Mais bon comme il me l'a fait remarquer, je suis toujours vivante non?
Selon les statistiques du ministère de l'intérieur sur 7191 plaintes pour viol, il y a eu 1238 condamnations, soit 17,2%. Ce qui veut dire que 83,8 % des plaintes n'ont pas été suivies de condamnation.
Dans 83,8% des cas, le ou les agresseur(s) s'en sont sortis sans avoir à répondre de leurs actes.
Bien sur on peut considérer que sur ces 7191 plaintes, certaines ne devaient pas être justifiées, mais 83,8% me semble un chiffre assez irréel pour que cette explication suffise.
Si on prend en compte que seul 1 viol sur 4 fait l'objet d'une plainte (selon les actes des Assisses nationales contre les violences envers les femmes, 2001), on arrive à peine à prendre la mesure du nombre d'agresseurs qui s'en sortent, sans se soucier de leur crime, libre et confiant.
Quand j'ai voulu porter plainte pour harcèlement, menaces de mort et agression physique légère contre mon ex, le policier m'a gentiment confié qu'il valait mieux renoncer, que la plainte serait sûrement classée sans suite (ce qui a d'ailleurs été le cas) ou n'aboutirait pas à un condamnation et que cela risquerait de donner à mon psychopathe d'ex un sentiment d'impunité qui ne pourrait que l'encourager à recommencer.
Selon lui, mieux valait le menacer de porter plainte mais de ne pas le faire vraiment, car il n'y a rien de plus encourageant qu'une plainte qui ne sert à rien. Si la justice ne peut rien faire pour toi, autant ne pas faire appel à elle.
J'avais néanmoins les moyens de prouver mes dires (sms, témoins auxquels il faut ajouter les antécédents du psychopathe en question) je ne me suis pas présentée avec ma seule parole.
Pour que la justice se bouge m'a t-il dit, il faut que l'affaire soit grave (comme mourir dans d'affreuses souffrances ou être assez riche pour se payer un bon avocat). Autant dire que mes anciennes histoires de "fesses" (dixit le policier) n'étaient pas assez importante pour motiver le procureur de la république à poursuivre mon agresseur.
Si on considère les paroles de ce policier et les chiffres du ministère de l'intérieur, il faut croire que cela doit souvent être le cas pour les affaires de viols (sans parler des "simples" agressions sexuelles). Mais bon comme il me l'a fait remarquer, je suis toujours vivante non?
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