Il y a justement un passage dans le livre "Autopsie d'un procès" de Gérard Lecha qui apporte un début de réponse,p72 dans l'édition de 90:
"Sans doute, nombre de psy nous diront qu'il y a nécessairement des causes prédisposantes chez ces hommes-là. Ce sera un caractère trop ardent du type de ceux auxquels donnent lieu les tempéraments bilioso-sanguins et bilioso-nerveux, ou encore la trop grande impressionnabilité et l'agitation imaginative des lymphatico-nerveux, voire Oedipe mal résolu ou... tout autre fourbi explicatoire.
Or, il est clair que si ces prétendues causes prédisposantes étaient contrées dès le premier âge par le contrepoids d'une formation à l'empire sur soi-même et au respect de l'autre, ce genre d'égarement avilissants pour l'humain seraient très certainement moins fréquents. Mais ce ne sera vraiment que lorsque la violence prétendument"virile" ne sera plus érigée en valeur morale que les choses pourront alors changer positivement.
Lorsque l'on n'entendra plus, par exemple, un avocat mâle s'exclamer dans les couloirs du tribunal après l'audition de la sentence: "Cinq mois ferme? Fichtre! C'est quand même cher payer pour avoir tiré un coup"".
Orelsan : c'est pas la vérité
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